On n’a pas de quoi remplacer les chaussures déchirées de nos soldats au Mali». C. Guilloteau membre de la Commission de défense de l’Assemblée nationale
Les coupes dans le budget défense ne sont pas restées sans effet. Les hauts corps d’Etat ont voitures chauffeurs et avions, et pas question qu’ils se serrent la ceinture.
En revanche, les militaires…
« Des gars avaient des problèmes de chaussures qui se déchiraient à cause de la chaleur et des roches abrasives. On n’arrivait pas à les remplacer ». Du coup, ils les recollent avec du scotch pour aller au combat.
Grandeur et décadence de la France, même pas d’argent pour s’acheter des pompes…
Autre problème, l’eau. Il faut plus de 10 litres par jour et par homme pour tenir dans ces régions hostiles, dit la mission d’évaluation parlementaire de la situation au Mali. Le ravitaillement avait du mal à suivre à cause du manque d’hélicoptères.
Et ce qui vaut pour l’eau vaut aussi pour le pétrole, car l’armée manque d’avions de transport, et ceux qui restent ont plus de quarante ans, et ils volent encore par miracle, confie un militaire, qui se demande ce qui se serait passé sans les avions belges, allemands et américains.
« L’armée est à sec, financièrement, ajoute un homme des forces spéciales. Nous manquons parfois de pièces détachées pour nos véhicules, et même de munitions »
En panne de munitions, sans eau et sans chaussures pour combattre les islamistes.
http://www.dreuz.info/2013/05/on-na-pas-de-quoi-remplacer-les-chaussures-dechirees-de-nos-soldats-au-mali-c-guilloteau-membre-de-la-commission-de-defense-de-lassemblee-nationale/