_ Retrait d’Afghanistan : opération réussie.

Une délégation parlementaire menée par Patricia Adam a auditionné des militaires hier à Bitche sur le retrait des troupes d’Afghanistan.



Joaquim Pueyo, rapporteur du budget, et Patricia Adam, députée, ont recueilli à Bitche les témoignages des hommes du bataillon de chasseurs bitchois et du régiment du train de Toul. Photo RL


Elle a diligenté le 30 octobre une mission d’information sur le retrait d’Afghanistan. La commission de la Défense de l’Assemblée nationale a auditionné hier des militaires du 16e bataillon de chasseurs et du 516e régiment du train de Toul au quartier Driant à Bitche. Elle est présidée par Patricia Adam, député PS du Finistère. Sa mission : examiner les modalités du désengagement de la France, ses conséquences pour les forces armées ainsi que le cadre de coopération avec l’État afghan après 2014. Les conclusions seront rendues le 26 février.

« Cette mission est essentielle au sein de la commission qui a trois missions : le budget, son contrôle et son exécution, aller à la rencontre des armées en métropole et à l’extérieur. Une nouvelle mission parlementaire, Serval, a été lancée pour le Mali : les rapporteurs iront sur le terrain. Nous sommes des parlementaires : nous avons la parole libre et la faculté de pouvoir exprimer ce qui marche, ce qui ne fonctionne pas, les améliorations à apporter, poser les bonnes questions au ministre , indique Patricia Adam. Ces rapports des parlementaires sont particulièrement attendus par les militaires et apportent des éléments de compréhension et des améliorations. »

« Je suis allé à plusieurs reprises en Afghanistan. Suite à l’affaire d’Ouzbin, on a fait un rapport qui spécifiait le manque d’hélicoptères et de certains blindages. On en a parlé au Premier ministre et au chef de l’État. Les renforts ont ensuite été appelés sur place. Les rapports sont donc utiles et nécessaires », compl ète Christophe Guilloteau, député UMP du Rhône.

Suivi psychologique

« Nous allons aussi assurer la suite du traité d’amitié franco-afghan. La gendarmerie continue de travailler sur place, à transmettre son savoir-faire, notamment en matière de renseignements, aux Afghans. Ce retrait a été un travail de précision, de mécanique », ponctue Marie Récalde, député PS de la Gironde.

Quant au suivi des soldats, « le soutien psychologique est suffisant d’après les témoignages. Ce dispositif doit fonctionner tout au long de la vie de ces militaires, au-delà de leur carrière professionnelle », assure Patricia Adam.

Propos recueillis par Aude FAYOLLE-SCHWARTZ.



Source : lerepublicainlorrain.

Dommage qu'il n'y ait pas de photos de Chasseurs à côté du général commandant la 2ème BB !
Amitiés chasseur.