général CURTET

Une autre triste nouvelle: le Général Bachelet nous informe du décès du général CURTET, survenu le 27/02 à l'hôpital Percy.
Le Gal Curtet était chef de corps du 27°BCA de 65 à 67, et il était le doyen des anciens chefs de corps.

Ses obsèques auront lieu à Annecy en début de semaine (les précisions restent à venir) et l'inhumation à Chambéry, berceau de sa famille.
Dès que nous en aurons connaissance, nous vous communiquerons les modalités pour les obsèques.

Hommage rendu au général Robert CURTET
lors de ses obsèques à Annecy le 4 mars 2013
par le général Jean-René Bachelet, au nom des
officiers du 27ème BCA des années 65-67

« Nous voici réunis pour un dernier adieu au général Curtet.Avec la simplicité des coeurs purs, il a fait savoir qu’il ne désirait ni honneurs, ni discours de circonstance.
Et pourtant, mon général, vous êtes l’un de ceux à qui ont été confiées, deux ans durant, les destinées du 27ème BCA.

Vous en êtes le doyen.
C’était il y aura bientôt un demi-siècle.

Ce n’est donc pas vous trahir, j’en suis sûr, que de faire, en cet instant, ce qui doit être fait :
*qu’un détachement du 27ème BCA d’aujourd’hui rende les honneurs au chef de corps que vous avez été avant même d’avoir atteint vos quarante ans, *que nombre de vos subordonnés d’alors, pour la plupart lieutenants de ce temps-là, vous rendent hommage par leur présence, un hommage muet en l’occurrence, mais par cette seule présence, l’hommage de leur respect, de leur estime et de leur reconnaissance, *que retentisse la sonnerie aux morts pour nous inviter au recueillement, puis le refrain du bataillon, ce bataillon que vous avez tant aimé, puis enfin l’hymne des Allobroges, celui de votre petite patrie, à travers laquelle vous avez si bien servi la grande, la France, notamment en Corée, dans une guerre oubliée où vous avez donné le meilleur de votre jeunesse, *que ce soit votre petit-fils, Benoit, qui exécute ces sonneries, pour bien marquer que la vie continue et que demeure votre héritage.

Oui, mon général, votre souvenir demeurera dans nos coeurs.

Puissiez-vous, chère Marie-Claude, entourée de vos enfants et petits-enfants, trouver dans cette assurance un réconfort. »

Droits : GA (2S) Bachelet